L’invité du mois
René Bouthors, bénévole en charge des parrainages au Liban et en Inde.
« Il y a une bonne ambiance et on se sent vraiment utile à Asmae. »
René est de ceux qui ont vu grandir l’association. Depuis plus de 20 ans, il a décidé de donner de son temps et de son énergie pour Asmae. Les bénévoles et les salariés apprécient sa disponibilité et sa bonne humeur. Il nous parle de son engagement.
– Raconte-nous ton parcours et comment tu as croisé le chemin d’Asmae ?
J’ai eu une carrière d’ingénieur, surtout à l’étranger. Je me suis occupé des réseaux de distribution de gaz dans de grandes villes comme Le Caire, Athènes, Pékin ou Bombay. Arrivant en fin de carrière j’ai voulu trouver une occupation pour continuer à faire des choses intéressantes. J’ai pris ma retraite en 1995, j’ai simplement téléphoné à Asmae et j’ai demandé si je pouvais faire quelque chose pour l’association en tant que bénévole. On m’a dit oui.
Je connaissais sœur Emmanuelle grâce à ses passages dans les médias lorsqu’elle revenait d’Egypte pour collecter des fonds. C’est ainsi que j’ai connu son action chez les chiffonniers au Caire. Il se trouve aussi que Sœur Emmanuelle a été professeure à Istanbul, ville où je me suis occupé du réseau de gaz.
– Pourquoi avoir choisi Asmae ?
C’était une question de séduction, sœur Emmanuelle m’avait séduit. Ça m’intéressait de comprendre tous les sujets sur lesquels elle travaillait et de pouvoir aider.
René BOUTHORS entouré de Violette BOUVIER (à droite -Chargée des Relations Donateurs) et de Minh TRANG TRAN (à gauche – stagiaire au service Relations Donateurs).
– Quelles sont les missions que tu assures ?
Au fil des années, les besoins d’Asmae ont évolué en fonction de sa croissance. Lorsque j’ai commencé en 1996, ma première fonction a été de venir en appui à la comptabilité et la gestion du courrier des donateurs. Ensuite, j’ai rejoint l’équipe en charge des parrainages qui avait d’énormes besoins. On m’a demandé de prendre en main les parrainages du Liban. Maintenant je m’occupe aussi du Tamil Nadu (Inde). En 2004, au regard de mon âge avancé, l’association m’a proposé l’appui de 2 bénévoles. Maintenant c’est moi l’assistant. En tant que bénévole en charge du parrainage, je fais le lien entre les parrains, le coordinateur d’Asmae sur le terrain et les bénéficiaires.
Comme autre activité, en fin d’année 1996, on m’a demandé si je voulais être membre du Conseil d’Administration et J’ai accepté avec plaisir. J’y suis resté une quinzaine d’années ! Cela me permettait de participer encore un peu plus aux activités de l’association. Le travail du Conseil d’Administration consiste à étudier et valider les grandes propositions et orientations de l’association.
Durant mon bénévolat à Asmae, il m’est arrivé de donner des conseils pour la négociation des contrats avec EDF. Bien souvent aussi, j’ai servi de chauffeur à sœur Emmanuelle lorsqu’elle venait à Paris. C’était très agréable.
Ma philosophie c’est que si l’on a des compétences, il faut aider. Et cela renforce le côté agréable de la relation entre les salariés et les bénévoles.
– Quelle satisfaction en tires-tu ?
J’ai toujours été dans une ambiance que j’aimais bien avec des gens assez ouverts et agréables. Du moment où l’on n’a plus de responsabilités de salariés, c’est plus simple. Depuis 20 ans, il y a de gros efforts qui ont été fait à Asmae dans l’amélioration du travail des bénévoles. J’y ai passé de très beaux moments relationnels avec les collègues et ami(e)s.
– Un mot pour inciter d’autres personnes à nous rejoindre ?
Je recommande vivement Asmae à d’autres personnes qui auraient le souhait de s’engager. On se sent vraiment utile à Asmae. Il faut rester simple, disponible et on a le droit de dire ce que l’on pense.
|