Le programme Divers-Cité poursuit son objectif de faire connaître sa méthodologie auprès des acteurs associatifs et institutionnels et socioculturels.
Depuis 2001, les agents de développement social Christophe Jibard et Chloé Alauzet, salariés d’Asmae, accompagnent des collectifs d’habitants aux portes de Paris, en s’appuyant sur des méthodes d’organisation communautaire. L’objectif : renforcer par l’action collective, le pouvoir d’agir des habitants en faveur du développement de leurs enfants et du mieux-être dans leur quartier.
Une évaluation participative menée en 2014 avec les femmes qui composent ces collectifs a fait ressortir l’efficacité de la méthode et l’impact positif du programme pour les enfants.
En 2016, une recherche-action a permis de poursuivre la réflexion et a fait ressortir, entre autre, la nécessité pour Divers-Cité de développer davantage l’essaimage de sa méthode via la sensibilisation et la formation de professionnels du secteur social et socioculturel dans les centres sociaux, tout en y faisant participer les membres des collectifs.
Cet objectif a été mis en œuvre durant la matinée du vendredi 9 décembre au centre social Rosa Parks dans le 19ème, animée par les agents de développement social, et accompagnés de Satankoulé Diaby, médiatrice salariée de l’association Vivre Ensemble à Maroc Tanger qui à bénéficier depuis plus de 10 ans du soutien du programme Divers-Cité.
Une quarantaine de personnes étaient présentes : administrateurs, animateurs, coordinateurs et directeurs de centres sociaux.
À partir de l’expérience vécue de l’organisation d’un collectif d’habitants du quartier Stalingrad devenu aujourd’hui l’association Vivre Ensemble (Paris 19) présenté par Satankoulé, Christophe a décrit les 4 étapes de la méthodologie d’organisation communautaire appliqué par Asmae.
Pour finir, les participants ont été invités à se répartir en groupe pour élaborer ensemble des questions d’explicitation sur la méthode d’organisation communautaire.
À l’issue de cette rencontre, il ressort une envie d’en savoir plus et d’approfondir le sujet. Trois heures n’étaient pas suffisantes selon les participants !
Ces temps d’échanges viennent apporter un autre angle de vue dans la manière d’appliquer les notions de « pouvoir d’agir », du « faire avec », et d’intervention social communautaire.
Une participante a demandé « comment faites-vous pour répondre au mieux aux aspirations des femmes qui souhaitent se mobiliser ? ». Christophe Jibard a répondu « j’adopte une posture basse et leur demande en quoi je peux leur être utile ».
La prochaine étape serait de pouvoir mettre en place d’autres temps comme celui-ci !