[rev_slider_vc alias= »france »]

Chiffres clés

2006

Date d'ouverture de l'établissement

29

Nombre d'enfants bénéficiaires

19

Nombre de femmes accueillies

2 ans et demi

Durée moyenne de séjour

Contexte

Bien que moins visible que dans certains pays, la pauvreté existe bel et bien en France. Ce sont près de 8 millions de personnes dont 1 million d’enfants qui vivent aujourd’hui en France au-dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire qui ne peuvent se nourrir, se loger et subvenir correctement à leurs autres besoins élémentaires. La pauvreté et la précarité peuvent avoir ici comme ailleurs des conséquences dramatiques, notamment sur les enfants. (La France comptait cinq millions de pauvres en 2012). A son retour en France, sœur Emmanuelle alerte l’opinion sur ces difficultés sociales et parle de la grande détresse morale à laquelle sont confrontées nombre de familles en France. L’isolement, la fragilisation des solidarités familiales et de proximité laisse de nombreuses populations « désemparées » ou « en proie au mal-être ». A la fin des années 90, Asmae décide de s’impliquer en France et lance une étude approfondie des besoins mais aussi des dispositifs sociaux existants, afin d’identifier le type d’action qu’elle pourrait déployer  en complément et en lien avec les dispositifs publics d’aides aux personnes et familles. Il a ainsi été décidé d’agir : – Pour favoriser le lien social et l’émergence d’actions collectives portés par les habitants des quartiers populaires de la région parisienne, Asmae lance un programme de développement communautaire en 2001. Ce programme a été arrêté en 2019. Pour en savoir plus sur ce programme :

> Lettre 110 > Lettre 101

  Pour aider les jeunes mères en difficultés et leurs enfants en bas âge, premières victimes de la précarité. Après une longue phase de définition du projet, de planification financière et de recherche de l’emplacement idéal, un établissement a ouvert ses portes à Bobigny fin 2006.  

Notre intervention

Bobigny : contribuer à rendre de jeunes mères en difficulté autonomes pour affronter la vie et élever leurs enfants

  • Accompagner les premières années de la vie des enfants, fondamentales pour leur développement;
  • Prévenir le placement des enfants;
  • Offrir un lieu de vie sécurisant permettant aux mères de reprendre confiance en leurs capacités à construire un projet de vie;
  • Travailler sur le lien mère-enfant
  • Reprendre sa place dans la société…

C’est pour répondre à ces différents objectifs qu’Asmae a ouvert un centre d’hébergement pour les mères seules très fragilisées, ayant un ou des enfants en bas âge. Agréé par le département dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance, le centre mère enfant accueille les familles en moyenne deux ans, ce qui fait de ce lieu une vraie halte sur un chemin chaotique.

Le dispositif comporte deux pôles complémentaires :

   

        L’ Île aux enfants: une crèche pour les enfants, un soutien pour les parents. 

L’ Île aux enfants est une crèche familiale composée d’une équipe d’assistantes maternelles qui accueillent les enfants à leur domicile et qui sont dans leur travail par une cheffe de service, des éducatrices de jeunes enfants et une psychologue. Ensemble, les professionnels veillent au bien-être et au bon développement de l’enfant. La crèche permet aux parents de concilier vie professionnelle et vie familiale. Dans le cadre de la protection de l’enfance, la crèche peut, dans les moments difficiles pour les mères (événements familiaux, hospitalisation), proposer des accueils d’urgence (nuit et week-end). La ville de Bobigny est réservataire de 12 places, ce qui favorise mixité et ancrage sur le territoire.

Pour en savoir plus

Pour toute information, veuillez contacter

Juliette Fouché, Directrice Centre Maternel La Chrysalide - Crèche Familiale de l'Île aux enfants

01 41 50 57 00  ou par mail à jfouche@asmae.fr

Adresse de l'établissement

[rev_slider_vc alias= »slider_caption »]

Trois règles de base commandent l'action : approcher les besoins de façon pragmatique en s'appuyant sur un partenariat local, viser l'autonomie et éviter l'assistanat.

Sœur Emmanuelle